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L'historique

Un projet ancré dans l’histoire industrielle et portuaire du territoire et de la nation 

Les premières réflexions autour du projet de création d’une liaison routière entre Fos-sur-Mer et Salon-de-Provence ont émergé dans les années soixante avec l’aménagement du Port Autonome de Marseille et de la zone industrialo-portuaire (ZIP) de Fos-sur-Mer. 

 

En cohérence avec ce développement industriel et pour équilibrer le territoire par rapport à Marseille, l’État décide en 1973 de créer une ville nouvelle, appelée « ville nouvelle des rives de l’Étang de Berre » autour des communes de Fos, Istres, Miramas et Vitrolles et d’aménager différentes infrastructures de transport routières et ferroviaires pour répondre aux besoins de déplacements des personnes et des marchandises. 

 

L’État planifie ainsi la création de l’autoroute A55 entre Marseille et Fos et d’une liaison A56 entre cette A55 au sud et l’A54 (Salon-de-Provence / Arles). Les études réalisées alors débouchent, en novembre 1976, sur un décret déclarant urgente et d’utilité publique la construction de la section de l’autoroute A56 comprise entre l’A55 et l’échangeur A54 de Miramas-ouest qui relie Fos-sur-Mer à Salon-de-Provence. 

 

Cependant, le deuxième choc pétrolier de 1979, en ralentissant fortement l’activité économique française, conduit l’État à ajourner le projet de développement industriel de l’ouest de l’Étang de Berre et à reporter le projet d’A56. Finalement, dans les années 80, un itinéraire de liaison entre Fos-sur-Mer et l’A54 est réalisé sous la forme d’une route bidirectionnelle simple, l’actuelle RN569. 

Renaissance du projet porté par l’essor de la logistique et le développement territorial 

Dans les années 2000, les dynamiques de développement économique reprennent autour de l’ouest Étang de Berre, ce territoire situé à l’intersection entre l’Europe du sud et le couloir rhodanien apparaissant comme un emplacement stratégique, notamment en matière de logistique. 

 

Avec l’accroissement des activités logistiques et portuaires (zone logistique CléSud, plateforme de transbordement maritime Fos 2XL), les flux routiers sur la RN569 s’intensifient, générant une congestion chronique, de l’insécurité routière et des nuisances croissantes. 

 

En conséquence, le projet de liaison entre Fos-sur-Mer et Salon-de-Provence est relancé avec le souci de concilier les logiques d’essor économique et industriel, d’amélioration des mobilités et de la qualité du cadre de vie et de préservation de l’environnement et de la santé des habitants. 

Une place reconnue dans les stratégies nationales et régionales de mobilité durable 

En 2013, le rapport Mobilité 21 « Pour un schéma national de mobilité durable » commandé par le gouvernement, propose, dans une approche multimodale du système de transport, une planification et programmation hiérarchisées efficaces et responsables des grands projets d’infrastructures de transport. La Commission Mobilité 21 classe le projet de liaison Fos-Salon en « priorité 1 » pour une réalisation avant 2030. 

 

Cette priorité est confirmée en 2018 par le Conseil d’Orientation des Infrastructures qui, dans le cadre de la préparation de la Loi d’Orientation des Mobilités1, propose un horizon de réalisation du projet entre 2028 et 2032. L’urgence de la réalisation du projet a par ailleurs été rappelée depuis les années 2015 dans les travaux parlementaires et gouvernementaux réalisés sur la compétitivité logistique française. 

Débat public 2020-2021

En avril 2020, la DREAL Provence-Alpes-Côte d’Azur saisit la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) pour organiser un débat public sur le projet de liaison routière Fos-Salon. Ce débat public se déroule de septembre 2020 à janvier 2021.

Téléchargez :

Retrouvez l'ensemble des documents ci-dessus sur : https://fos-salon.debatpublic.fr/projet/descriptif

 

La décision ministérielle de juin 2021 et la poursuite du projet

Suite au débat public et au compte-rendu de la CPDP, une décision ministérielle est publiée le 29 juin 2021 qui permet :

  • La poursuite des études de conception qui devront permettre de finaliser les choix et les caractéristiques des aménagements en vue de la Déclaration d'Utilité Publique du projet

  • La conduite d'une évaluation environnementale par le maître d'ouvrage.

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